1. |
Intrude
01:46
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Tu seras un homme mon fils
Me disait l'homme que j'admirais
Nos voisins sont terroristes
Le monde crève sans autorités
L'uniforme c'est la patrie
La patrie c'est la hiérarchie
Il faut te défendre dans la vie
Je f'rais de toi un vrai guerrier
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2. |
Le plus fier
03:37
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J'irai flinguer tous mes voisins
Dans ma belle tenue marron-vert
Je m'armerai tous les matins
Pour tous les jours être plus fier
Le plus fier des hommes solides
Comme on a blindé dans mon crâne
Cette belle équation du prestige
Force plus bataille égal médaille
J'assassinerai tous les connards
Gravés en noir sur ma liste
Le marxisme moi y’en a marre
Tous les ans je fête l'armistice
J'irai planquer des explosifs
Chez mes frères sans aucune pitié
Pour faire un résultat massif
Et gonfler ma virilité
J'irai flinguer tous mes voisins
Mon major dit : « purifions l'air »
Je m'armerai tous les matins
Des soldats, je suis le plus fier
Le plus fier des hommes livides
Le plus fier des partisans
Le plus beau de tous les guides
Le plus orgueilleux, le plus grand
C'est moi qui remplis les cimetières
Un vrai mâle n'est pas déserteur
Mon âme est couleur nucléaire
La nuit je rêve légion d'honneur
J'aurais sûrement du comprendre
Que vingt siècles avant mes combats
En plein cœur des différences
Le sang giclait déja
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3. |
Acouphène
04:31
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Tout juste réveillé
Je t’avais oublié
Le bal de la veille
Ne t’a pas épargné
Tu m’attaques les oreilles
Sans culpabilité
Chaque jour tu empires
Tu refuses de partir
Tu m’as apprivoisé
Moi j’ai laissé courir
Cette tonalité
C’était pour m’avertir
Acouphène, je traîne tes cris
Dans les plis de mes oreilles
Et je noie tes abois
Dans les chœurs de nos émois
Acouphène, je traîne
Ma peine dans mes veines
Brailler, pour oublier
Que cette nuit tu vas me souffler
Des mots perdus dans les bruits de la rue
J’étais confus et tu m’es passé dessus
Maintenant tout est foutu
Mon inconnu tu n’as pas disparu
Mais un matin fatigué
À défaut d’un silence
Du balcon je me suis lancé
Pour une dernière danse
Et le souffle du vent
Qui embrasse tes pleurs
Me caresse les tympans
Évince mes peurs
Inutile résistance
Qui consument mes pensées
Elle se réduit la distance
Qui me mène à la liberté
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4. |
Le nord
05:13
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J'ai perdu le nord
À chercher de l'or
Les lignes de ton corps
Un nouveau décor
Un nouveau départ
J'ai jeté mes amarres
Vers une autre histoire
Une perle rare
J'ai perdu le nord
Je cherche mon port
Toute voile dehors
Je reste ou je pars
J’finirai au bar
À broyer du noir
Tout seul au comptoir
L'envie de revoir
Ce qui nous sépare
Me guide au hasard
La nuit vers les phares
J'ai perdu le nord
J’avoue j'avais tort
Tu es mon trésor
J'ai perdu le nord
Dans tes bras je dors
Piètre réconfort
J’ai signé ma mort
J’ai dans le brouillard
Cassé mes nageoires
M’a dit ma mémoire
Sur un beau trottoir
J’ai perdu le nord
J'ai perdu mon nord
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5. |
La chieuse
04:48
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Je vais, je vole, j'suis comme une folle
Dans l'escalier, dans le sous-sol
Plus il fait chaud, plus je m'affole
Je fais les vitres, la table basse
Un coup d'chiffon, et je m'efface
J'reste un instant devant la glace
Quand je déboule dans le salon
J'fais des chatouilles aux nourrissons
J'renifle la vieille, elle sent pas bon
Et si j'peux mater la télé
Ce s'ra de près pour rien rater
Jusqu'à c'qu'on serve le dîner
Dans la famille j'suis pas aimée
On n'arrête pas de me chasser
À coup de claques, à coup fessées
Moi ça m'amuse et je m'entête
Sauf quand déboule cette tapette
Qui veut toujours me faire la fête
Elle en veut à mon gros derrière
Ca j'vous assure, elle m'exaspère
Alors je fuis dans les waters
J'attends un peu derrière la porte
Je suis discrète, je fais la morte
J'fais la cuvette, si y a une crotte
Puis c'est le moment que j'préfère, pour faire
Mon grand retour avant l’dessert
Goûter l’gouda, m’empiffrer d’Saint Nectaire
Et faire sa fête au camembert
Pendant qu'je goûte les rillettes
D'un coup de pattes, j'me lave la tête
J'fais ma toilette, j'veux qu'tout soit net
Tout en bouffant, je creuse un peu
Je ponds je ponds, des milliers d’œufs
Dans les p'tits fours, à qui mieux mieux
Il faut bien assurer l'av'nir
Tout en s'faisant un peu plaisir
Car dans un mois je vais mourir
En attendant je chie, je dîne
Après j'appelle mes copines,
On fait la bringue et on s'enfile
Là c'est le moment que j'préfère, pour faire
Un p’tit tour sous le lampadaire
Je sors ma trompe je fais l’hélicoptère
Tous ensembles, on s’envoie en l’air
Fin de journée, j'fais les poubelles
J'suis fatiguée, j'me sens pas belle
Il faut que j'finisse la vaisselle
Puis dans les chambres j'sais surveiller
Si tout le monde est bien couché
Si y a pas un truc à pomper
Pis c'est le moment que j'préfère, pour faire
Un petit tour sur l’oreiller
Sur des peaux mortes je ponds un dernier ver
J'suis l'emmerdeuse des fins d'soirées
Dans la maison, je suis la ménagère
Et je m'en vais tout nettoyer
Sans nous les mouches domestiques, ordinaires
Vous seriez vraiment…
Pis c'est le moment que j'préfère, pour faire
Un petit tour sur l’oreiller
Sur des peaux mortes je ponds un dernier ver
J'suis l'emmerdeuse des fins d'soirées
Dans la maison, je suis la ménagère
Et je m'en vais tout nettoyer
Sans nous les mouches domestiques, ordinaires
Vous seriez vraiment emmerdés
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6. |
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Hier en marchant sur mon trottoir
J’ai sali mes beaux souliers
Conçus de fer et de cuir noir
De marbre de sang et d’acier
Au retour de cette belle parade
Mon miroir trouvait ça coquet
Ce look révolutioriginal
J’ai donc choisi de n’rien laver
Ce matin j’étais en avance
Fier de retourner danser
Mais quelle surprise quand dans la danse
Les passants m’ont insulté
Hier en piétinant mon trottoir
J’ai Sali mon bouclier
Qui brillait d’un soleil noir
Qui scintillait d’un gris d’acier
Au retour du bal des guerriers
Mon miroir m’a annoncé
Que Mon armure de chevalier
Serait prochaine collection d’été
Ce matin j’étais en avance
Au rendez-vous d’ma destiné
Mais quelle surprise quand dans la danse
Les passants m’ont insulté
Hier en massacrant mon trottoir
Et tous les gens qui s’y trouvaient
J’ai rougi ma matraque noire
J’ai même souillé mon beau gilet
Au retour du défilé
Mon miroir s’est exclamé
« Quel plaisir de vous contempler
Quel style, quelle originalité ! »
Ce matin j’étais en avance
Au carnaval des épées
Mais quelle surprise dans la danse
Les passants m’ont insulté
Demain j’retrouverais mon trottoir
Mais promis juré craché saigné !
J’ferais tourner une lessive ce soir
Ça coute moins cher que la journée
Au diable les avis du miroir
Adieu l’originalité
Sur mon art je vais m’assoir
Moi je veux juste me faire aimer
J’pourrais peut-être trouver l’amour
Et continuer à tabasser
Jusqu’à la mort, sous les beaux jours
Pour plus jamais me faire insulter
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7. |
L'épouvantail
03:15
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Parait qu’il fait neige en hiver
Et qu’il fait chaud au mois d’juillet
Qu’on a pas d’sous à j’ter en l’air
Qu’les jours sont chiants pour les r’traités
Qu’les riches le sont plus que les pauvres
Qu’les vagabonds sont à la rue
Qu’les politiques abusent des cons
Que les actrices ont un beau cul
Parait qu’les bombes ça fait du mal
Qu’les fumeurs claquent leur découvert
Qu’la liberté c’est pas normal
Qu’on court tous la gueule de travers
On ne devrait pas bouffer trop gras
Pour gagner le jeu à la télé
À 20h faut rester chez soi
Pour éviter de se faire flinguer
Parait qu’il fait neige en hiver
Et qu’il fait chaud au mois d’juillet
Mais vu c’qu’on balance à la mer
Les choses vont bientôt s’inverser
Paraît qu’la biodiversité
Cette année ne gagnera pas de médailles
L’uniforme l’a emporté
Nous a dit la presse à scandale
Parait qu’y a beaucoup de fonctionnaires
Et du chômage pour nos enfants
Parait qu’on consomme nucléaire
Que les bancs sont vides au parlement
Il paraît qu’une femme sur trois
Se fait massacrer dans ses silences
Paraît qu’avec le temps qui passe
Affluent les excès de violence
Parait qu’il fait neige en hiver
Et qu’il fait chaud au mois d’juillet
Paraît même qu’on prêche la misère
Pour glorifier notre liberté
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8. |
Adrien
03:19
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Depuis petit j’avoue ma vie, c'est fou, est un enfer
J'ai tellement souffert depuis la maternelle
J'avais la phob-hic des cours d'art plastiques
Des gommettes et des crayons de couleur
J'faisais des crises d'angoisses à la vue des pinceaux
Des palettes et des gouaches
Car je suis daltonien
Les couleurs, je n'y comprends rien,
J'mets des jeans rouges sur pulls violets
Je porte des chaussettes dépareillées
Adrien l'daltonien
Le mongolien des cours de dessin
Avec moi vous frôlez la mort au premier feu tricolore
Les jours de sortie au musée, j'avais des nausées
Devant les bleues de Klein, moi je ne voyais rien
Quand ils s'extasiaient, devant un Monet
Je courrais tout droit dans les vécés
J'en ai chié de l'art abstrait, des impressionnistes à Delaunay
Car je suis daltonien
Les peintres, je n'y comprends rien,
De Vinci oh c'est tout un monde
Car pour moi la Joconde est blonde
Adrien l'daltonien
Sans emploi à cause de mon destin
Infirmier je peux oublier
Je mélange tous des comprimés
Après tant d'échecs, après tant de bides
Je suis parti seul pour vivre à Madrid
Et c'est au musée de la reine Sophia
Qu'enfin la vie fit un miracle pour moi
Perdu dans la foule, entouré de maboules
Devant les Dalí, Miro, Picasso
Soudain devant moi
La foule s'ouvrit
Et sur le mur, là
Je vis Guernica
Moi qui suis daltonien
Enfin un tableau que j' vois bien
Des gris-perles aux gris-anthracites
Un vrai nuancier qui m'excite
Depuis j'suis Adrien
Nouveau vendeur chez Leroy Merlin
Le spécialiste des noirs et blancs
Et mon meilleur client
S'appelle Pierre Soulage
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9. |
Vieille babine
03:08
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Tes histoires Vieille Babine
On les connait déjà
Tes voyages, tes copines
On les connait mieux que toi
Les loubards, les lascars
Qui ont Sali tes recueils
T’as réglé leurs histoires
À coups de grandes claques dans la gueule
Tes légendes Vieille Babine
C’est la trente-septième fois
Que tu prends Rue des Archives
Par l’Boulevard des Tracas
Nous d’avance, on rigole
En attendant l’jingle
Je l’ai chopé par le col
Je lui ai mis trois claques dans la gueule
Mais cette histoire Vieille Babine
On la connaissait pas
Pour une fois tu t’inclines
Devant l’autre con sur sa croix
Cette histoire elle se dessine
Dans le fin fond d’un cercueil
Ce récit, il se termine
Comme une grande claque dans la gueule
Mais si demain Vieille Babine
Au repas des anciens
Tu fais le tour des copines
Que tu as croisé sur ton chemin
Si le grand con blond, barbu
Te balances à la gueule
Que tu parles trop, que tu as trop bu
Fous-lui trois claques dans la gueule
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10. |
13€53
04:55
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Janvier on s’souhaite la bonne année
Mais j’oublie pas qu’c’est compliqué
Après tous les cadeaux des mioches
Qui m’ont creusé le fond des poches
Y’a le chauffage qu’il faut payer
Et puis le gaz qui a augmenté
Heureusement que pour fumer
Y’a eu les étrennes à mémé
Alors pour gagner du pognon
J’ai pris de bonnes résolutions
Pour pas devenir un crève-la-faim
Je suis devenu flexitarien
Passé le quinze il faut serrer
La ceinture jusqu’au jour de paie
Mais avec mes revenus modestes
Si je m’démerde bien il me reste
13€53
Le dernier jour du mois
Je vais pouvoir flâner
Dans le supermarché
Et peut-être pour une fois
Remplir mon estomac
Et celui du frigo
Avec un beau gigot
Pour pouvoir vivre il faut bosser
Deux cent cinquante-trois jours l’année
Pour aller taffer, faut avoir
De l’essence dans son réservoir
Sans oublier l’contrôle technique
Et l’assurance qui nous nique
Après avoir fait le calcul
J’ai l’impression qu’on nous en%#§# !!!!
Et tout ça pour un petit SMIC
En même temps c’est plutôt logique
Avec un banquier président
Fallait pas voir ça autrement
De sept à soixante-dix-sept ans
On entend le gouvernement
Nous rabâcher que les retraites
Vont leur coûter les yeux d’la tête
Pourtant, quand on voit l’Élysée
Rénové par nos p’tits porte-monnaie
À changer la vaisselle et la moquette
Ben moi je m’dis qu’ils n’valent pas mieux qu’des pick pockets
En attendant je suis mon p’tit train de vie
Loin du confort de toute cette bourgeoisie
N’empêche qu’avec mes revenus modestes
Ben moi si je m’démerde bien, il me reste
13€53
Le dernier jour du mois
Je vais pouvoir flâner
Dans le supermarché
13€53
Pour moi c’est les prix bas
La vie à bon marché
Pour être sûr de becqueter
L’été vive les congés payés
Avec mes collègues ouvriers
Pendant qu’le boss part à la plage
Sur la télé nous on voyage
Avec à la main une zappette
On fait le tour de la planète
Et pour profiter du séjour
On prend le soleil à Gardincour
Je crache même pas sur mon patron
Qui nous jettera de toute façon
Il faut bien qu’il délocalise
Pour sauver sa petite entreprise
Savoir se contenter de peu
C’est réussir à être heureux
Alors je paie mes impôts
Et j’espère gagner au loto
13€53
Le dernier jour du mois
Et même que si j’voulais
J’pourrais économiser
Et au bout de trente ans
J’en aurai quatre mille huit cent
Je pourrais me payer
Des obsèques à bon marché
Et c’est le swing des oubliés
Que je t’invite à danser
Une galère systématique
En mode pilote automatique
Ouais c’est le swing des oubliés
Que je t’invite à danser
Où tu dérives à toute allure
Et tu finis droit dans le mur
Le swing des oubliés
Qui espèrent passer l’année
Pendant qu’là-haut ça gère les comptes
Sans éveiller la moindre honte
Le swing des oubliés
Au bal des condamnés
Qui travaillent dur à la peine
Jusqu’à c’que la mort les entraîne
|
||||
11. |
Vous pouvez tous crever
05:19
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|||
L’histoire d’un p’tit gars pommé
Abandonné par tous ceux qu’il aimait
Privé d’un père, fils de prostituées
Il a grandi tout seul sur le pavé
Dans un hangar de ce coin malfamé
La nuit, en mal, il vient se consoler
Près des fripouilles qui lui ont inculqué
L’art de la pègre, du crime organisé
Et les marmots du quartier d’à côté
Qui jusque-là s’amusaient à l’humilier
Se mirent à craindre le va-nu-pieds
Quand il gueulait « vous pouvez tous crever »
Notre petit gars est devenu grand
Et de galères en mauvais plans
Plutôt que d’entrer dans le rang
Il a choisi d’être un truand
Mais attention pas un salaud
Et même si l’argent coule à flot
Il n’oublie pas le caniveau, non
Lui c’est un mec réglo
Son truc, c’était la mécanique
Avec un rien, il trouvait la tactique
Pour braquer, repeindre, revendre les caisses de flics
Et même descendre le compteur kilométrique
Les poulets qui tenaient la cité
Se jurèrent de bientôt le coffrer
Alors lui quand il les croisait
Il leur gueulait « vous pouvez tous crever »
Et puis un jour où il trafique
Pour une petite histoire de fric
Le mec en face de lui panique
Cette canaille le saigne en public
Et il se voit sous les tropiques
Au bras d’une belle soviétique
À s’enivrer de gin tonic
Bien loin de son destin tragique
Mais au réveil, il est dans une clinique
Des menottes attachées aux mains d’un flic
Et pas un cousin qui rapplique
Cette fois c’est sûr, direction la prison d’briques
Les tôlards partageant sa chambrée
Lui dirent « blanc-bec, vas-y paie ta tournée »
Et alors lui, désespéré
Il leur gueulait « vous pouvez tous crever »
Un soir avec deux acolytes
Ayant fauchés des fringues de schmitts
Ils parviennent à prendre la fuite
À bord d’un fourgon en transit
Mais alors qu’au petit matin
Cent sept kilomètres plus loin
Un drôle de bruit survient… putain !
Y’a plus d’liquide de frein…
Le bahut enfin arrêté
Au beau milieu d’un grand champ de blé
Il aperçoit plus loin dans la vallée
Un vieux garage qui pourrait l’dépanner
Il répare avec application
À la radio, on parle d’une évasion
Mais le patron qui fait la relation
Lui s’émerveille devant le travail du garçon
Le vieux lui dit « écoute
Plutôt que de reprendre la route
Rachète toi une conduite
Tu n’as pas l’air d’un parasite »
C’est vrai qu’il en a plutôt marre
De ne croiser que des tocards
Il se choisit une autre histoire
Avec le vieil homme il répare
Des carrioles et des cabriolets
La mécanique, sa passion, l’a rattrapée
Et quand l’patron est passé de l’autre côté
V’là qu’il devient gérant d’la société
Avec le temps, il s’est spécialisé
Vendeur de pneus, de grande qualité
Et en souvenir de toutes ces années
Il a fait peindre en grand sur son entrée
Ce slogan qu’il aimait à gueuler
Qui aujourd’hui a fait sa renommée
Auprès des automobilistes du comté
Et qui disait : « Vous pouvez tous crever »
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C'est lorsque la mélodie du piano à bretelles se joint aux cuivres pour s'acoquiner à la saturation des guitares électriques que l’on ressent l’énergie débordante de ces joyeux lurons qui ne semblent jamais à bout de souffle.
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